Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché

aménagements muséographiques
Limoges

Les nouveaux aménagements muséographiques concernent la rénovation du musée existant fondé par Adrien Dubouché en 1845 et son extension dans l'ancienne école de formation des porcelainiers de Limoges, bâtiment arrière situé dans l'enceinte du jardin du musée.
Le parcours muséographique se décline en trois sections :
la galerie des techniques (sur la mezzanine du nouveau bâtiment créé par l'architecte Boris Podrecca)
l'histoire chronologique de la céramique et de la porcelaine (rez de chaussée du musée existant non modifié, et premier étage du bâtiment Ecole)
la porcelaine à Limoges (premier étage du musée)

Les vitrines "conque" des salles "porcelaine de Limoges"


Les vitrines Conque des salles Porcelaine de Limoges au musée national de la porcelaine Adrien Dubouché à Limoges

PRÉSENTATION

Extension et réhabilitation du musée national de la porcelaine de Limoges, classé au titre des monuments historiques.
1/ le renouveau architectural :
_création d’un bâtiment d’accueil
_nouvel axe d’entrée
_création d’une unité compacte entre 2 éléments séparés : le musée et l’école
2/ le renouveau de médiation :
_création de salle exposition temporaire
_création salle de conférence
_nouvelle ventilation des collections
_plateau des techniques des arts du feu
3/ Renouveau de la présentation de la collection “du Limoges” :
1er étage du musée (1 000m2) consacré à la production des manufactures locales.

Voilà comment Boris Podrecca, architecte mandataire, Vienne, Autriche, s'exprime en 2005 lors du concours sur le projet du musée :
Le Musée national à Limoges n’incarne pas seulement le type même du musée urbain, c’est dans ce cas aussi un facteur d’identité urbaine et un témoin historique. Ce caractère assurément exceptionnel nous a induit à vouloir conserver telle quelle l’apparence de ce complexe vue de la ville, lui conservant ce caractère d’icône.
Un chemin latéral articulé sur l’Est de l’installation conduit, par le nouveau salon de tee, à la cour, jusque là apathique, séparant les corps de bâtiment A et B. On introduira ici un implant d’acier et de verre qui constituera – du point de vue de la forme et du matériau – un contrepoint passionnant à la partie historique. Il hébergera l’infrastructure du Musée, l’accueil et l’aboutissement du parcours de visite. Seules les façades latérales transparentes, translucides sont a créer. L’espace intérieur se défini par les anciennes façades extérieures de A et B qui deviennent dès lors façades intérieures. C’est à ces façades que s’appuient la légère structure de couverture en verre et acier, ce qui rend tout autres supports inutiles.
Au rez de jardin de la partie B, à côté de toutes les fonctions de foyer, se trouve le bloc composé de la zone des expositions temporaires, la salle de conférences et son foyer, qui peut être utilisés de façon autonome. Un plateau flottant relié à l’escalier placé dans l’axe de l’entrée se développe dans l’aile nouvelle. C’est là que l’on placera le Module des Techniques de la céramique qui fait aussi office d’introduction au parcours muséal. Il est possible ensuite de relier soit de le Module chronologique de l’Histoire de la céramique ou à l’étage noble du bâtiment A le module de la Céramique à Limoges. Quatre passerelles tendues derrière les façades étroites du nouvel implant, servent à relier avec leurs ascenseurs selon un modèle de réseau circulaire, sans croisement, les partie anciennes et nouvelles du Musée de façon à former une unité clairement structurée.
Une cour technique forme le pendant à l’élégant accès principal et rassemble toutes les taches techniques et opératives. De là sont desservir les ateliers, les bureaux, les dépôts et réserves, la maintenance, les parkings privés.
Le jardin historique du Musée constitue avec les espaces extérieurs réaménagés un domaine ouvert au public.
Les stratégies formelles et conceptuelles à la base du projet suive l’idée de la réanimation d’une substance ancienne. La dichotomie entre la partie A – auratique – et la partie B – profane – est rendue obsolète par l’implant qui fond l’ensemble dans une unité architecturale.

Infos pratiques

Commanditaire_Ministère de la Culture et Direction des Musées de France
Ouverture publique juin 2012
Surface 2 400 m²
Coût travaux muséographiques 1 550 000 H.T. Millions €
(hors productions multimédia, restauration et soclage des oeuvres)

Mission dans le projet

Maîtrise d’oeuvre muséographique
Projet d'aménagement : design, parcours, intégration, sculptures
Projet lumière dans les espaces d'expositions
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VIDÉOS

06|03|09 1'09''
Simulation dans la maquette au 1/10° de l'implantation des vitrines conques





27|03|09 1'30''
Réunion de travail sur les salles "Porcelaines de Limoges"



Eté 2010, séance de travail avec Céline Paul, aujourd'hui directrice du musée, pour harmoniser ventilation des collections dans les vitrines et parcours de visite.
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CONFÉRENCE


Kaoliniquement Vôtre


Document de présentation pour la conférence de Zette Cazalas à l'ENSA, Ecole Nationale Supérieure d'Art de Limoges, le 04 octobre 2011.
La vie du projet muséographique raconté en 80 images, à consulter ci-après.
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REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE
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30 prises de vue des aménagements muséographiques qui jalonnent le parcours de visite


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